Soeurs Djiboutiennes sur la Voie des Pieux Prédecesseurs

بسم الله الرحمن الرحيم
الحمد لله والصّلاة والسّلام على رسول الله وعلى آله وصحبه ومن والاه.
أما بعد:
فهذه أسئلة مقدمة من طالبات مدرسة أهل السنة في جيبوتي أجاب عنها شيخنا الفاضل عبد الكريم بن غالب الحسني - حفظه الله !

ألقيت في مسجد الآثار في مدينة "بروما"

وكانت هذه المادة من ضمن كلمات ومحاضرات التي ألقى بها الشيخ في زيارته الدعويّة إلى أرض الصومال

حمّل المادة من هـنا

"Accrocher ce genre de décors n'est pas permis, concernant ceux qui travaillent dans ce domaine, ce travail n'est pas légiféré, car le coran n'a pas été révélé pour décorer les murs, mais plutôt pour embellir les cœurs avec la sagesse el la bonne exhortation qu'il contient."  

                                                           
(K7 silsila al huda wal nour n°491)

Question: Quel est le jugement d'accrocher des versets coraniques sur les murs ? 
 

 "Quelle est l'utilité d'accrocher des versets sur les murs??                                                         
 Le questionneur: Pour embellir....!!!                                                                                          
 Le cheikh: "Pour embellir...!!! Si c'est pour embellir.., cette personne se moque des versets d'Allah, ce Coran qui est descendu comme remède pour les cœurs et bonne exhortation, on embelli avec les murs!!!"
 Un étudiant: ou pour la bénédiction!!                                                                                         
 Le cheikh: "Est-ce qu'il nous a été rapporté que les salafs recherchaient la bénédiction de cette manière!!? La réponse est non, il ne nous a pas été rapporté cela, donc la voie des salafs nous suffit"
 Le cheikh: "Qui a une troisième raison?" (Pour justifier l'accrochage de versets)                     
Un étudiant: Pour le rappel!!                                                                                                         
Le cheikh: "Est-ce que les gens qui se trouvent dans ces assises, lisent (ces versets accrochés au mur) la réponse est non, sauf une exception, si elle existe!!!                                                 
Le cheikh: "Qui a une quatrième raison?                                                                                    
 Un étudiant: Pour se protéger des djinns!!!                                                                                 
 Le cheikh: "Est ce qu'il nous a été rapporté que les salafs faisaient cela!? Avons-nous compris ce que les salafs ignoraient??                                                                                          
En vérité, le moins que l'on puisse dire, c'est que cet acte est une innovation...."     

                                                                               
 (Liqaa al bab al maftouh k7 n°198)                               

Traduit par  Aboû 'Abd Ar Rahmân Mounîr Al Maghribî.
 Source : Dammaj-fr.net  

QUESTION: Le ciel était brumeux et, lorsqu'a été fait l'appel à la prière, un groupe de personnes a alors rompu le jeûne, en se basant sur cet appel et il s'est avéré par la suite que le soleil ne s'était pas encore couché. Quel est l'avis religieux sur le jeûne, en ce cas-là? 

REPONSE : A celui qui s'est retrouvé dans cette situation de se retenir de manger ou de boire jusqu'au coucher du soleil. Il doit également, par la suite, rattraper son jeûne selon l'avis de la majorité des savants, et il n'aurait pas commis de péché, s'il avait rompu le jeûne après avoir déployé l'effort nécessaire pour vérifier le coucher de soleil. Comme, par exemple, s'il se lève sans avoir eu l'intention de jeûner le trentième jour de Cha`bân, et qu'il s'avère, pendant la journée, que ce jour fait partie de Ramadan; il doit alors se retenir de manger et de boire et doit également rattraper son jeûne, selon l'avis de la majorité des savants. Il n'aurait commis aucun péché, car lorsqu'il a mangé et bu, il ne s'avait pas que c'était Ramadan, et cette ignorance l'a déchargé de tout péché. Par contre, il doit rattraper son jeûne.

Source: Fatwas d'Ibn Bâz

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَـنِ الرَّحِيمِ

وَالصَّلاةُ وَالسَّلامُ عَلَى نَبِيِّنا مُحَمَّد

وَعَلَى آلِهِ وَصَحْبِهِ أَجْمَعِين

Jeudi 17 novembre 2011, 18H05

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Et que la prière et la paix soient sur notre Prophète Mohammad

sur sa famille et tous ses compagnons

Question 2 :

Comment agissons-nous avec celui qui dit : « Ne dis pas : salafi » et lorsqu'il est interrogé il répond : « je fais parti des gens de la Sunnah. » et il se moque de ceux qui se nomment eux-mêmes salafis ?

Réponse :

On ne se préoccupe pas de sa moquerie :

وَلَقَدِ اسْتُهْزِئَ بِرُسُلٍ مِنْ قَبْلِكَ

On s'est certes moqué des messagers avant toi.

(S.6 Les Bestiaux, V.10)

Allah a informé qu'on s'est moqué des messagers avant le messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) :

وَإِذَا مَرُّوا بِهِمْ يَتَغَامَزُونَ

Et, passant près d'eux, ils se faisaient des œillades

(S.83 Les Fraudeurs, V.30)

Si tu es réellement Salafi, alors dis : Salafi.

C'est-à-dire que tu comprends le Livre et la Sounnah selon la compréhension des pieux prédécesseurs, et hayyâk Allah.

Et si c'est simplement une prétention... alors « ceux qui n'apportent pas de preuves à leurs prétentions ne sont que des prétendants ».

Combien de gens disent Salafi alors qu'ils sont khalafis.

'Abd Ar-Rahman 'Abd Al Khâliq (grand hizbi) et ceux avec lui disaient « nous sommes Salafis » jusqu'à ce que les gens disent « ceci est la Salafiyah d'Abd Ar-Rahman 'Abd Al Khâliq ».

C'est-à-dire une prétendue Salafiyyah.

Combien de gens éloignés de la vérité la prétendent ?

Mais si la personne est une personne de la Sounnah selon la compréhension des pieux prédécesseurs et dit qu'il est Salafi, alors il n'y a pas de mal.

Va discuter avec un soufi et demande lui : tu es quoi ? Sounnî ?

Il répondra : Sounnî ! Et nous sommes sur la Sounnah !

 Et ainsi toute personne du faux ne souhaite pas qu'on connaisse son faux et il se peut qu'il ignore son faux.

Certains habillent leur faux de la vérité et prétendent et d'autres ignorent.

Et Allah a assigné à toute chose un destin :

فَمَاذَا بَعْدَ الْحَقِّ إِلا الضَّلالُ

Qu'ya-t-il donc après la vérité si ce n'est l'égarement

(S.10 Yoûnous, V.32)

Que ce soit une personne qui ignore la vérité ou une autre qui cherche à la dissimuler aux gens, tout cela n'échappera pas à l'homme clairvoyant.

---> Ecouter l'audio

Traduit par Ayyoûb Aboû Mou'âdh Al Faransî, qu'Allah lui accorde le succès.

Source : Dar al Haqq.com 

               Dammaj-fr.net